mercredi 15 septembre 2010

HELP !

La fouine est vraiment un salopard.

Depuis la semaine dernière, il (je vais dire "il" car les seuls mots me venant à l'esprit ne sont que des insultes plus ou moins fleurie et qui pourrait choquer certains d'entre vous...) veut me faire virer.

Et il pourrait bien réussir s'il continue.

J'avoue ne pas m'en être méfier, je pensais qu'il était occupé à faire son petit travail de mythomane auprès de l'équipe. En fait, non. Ce *censuré* ne m'informe de rien, cherche à pourrir l'indice matière première en jetant plus que de raison soit en produisant trop, soit en ne produisant pas assez ce qui à pour conséquence de faire des clients mécontents.

A celà, il ajoute de la désinformation constante auprès des équipes, ce qui fout une ambiance de merde impensable.

J'avoue encore une fois ne pas m'en être méfier. Et le pire, c'est qu'il ne laisse jamais aucune traces, jamais d'indices, jamais de preuves qui puissent m'aider à le foutre dehors...

Voilà donc mon message :

AIDEZ-MOI !!

Si vous arriviez à me donner l'astuce pour que je puisse le foutre dehors, vous me seriez d'un grand secours !

lundi 6 septembre 2010

Je hais les gens...

Ca devient de pire en pire. Je reconnais être casanier, avoir un caractère de merde et agoraphobe. Mais là, je pense toucher un nouveau stade, celui du "je ne me supporte plus en tant qu'être humain, si c'est pour être ne serais-ce qu'un peu similaire à mes congénères."

Ok, j'assume, j'ai fait une énorme erreur en voulant débroussailler un bout de terrain un dimanche à 15h, mais je n'avais que ce créneau pour le faire. résultat, un mec qui ressemble à Bernard Thibaut ayant mangé trop de beurre au gras m'est tombé dessus en m'insultant et me menaçant d'appeler les flics, que j'étais un dingue... BREF. Je me suis platement excusé car j'ignorais cette loi (oui, j'ignorais qu'il fallait que tout le monde dorment le dimanche à 15h) mais le mec n'en avais visiblement rien à foutre. Et là, je me suis rendu compte à quel point la limite entre "être quelqu'un de bien" et "faire un crime atroce" était fine.

J'étais là, à tenir une débroussailleuse avec un disque en métal, et devant moi, ce mec qui faisait encore plus de bruit que moi rien qu'avec sa voix... Et ben... J'ai eu très envie de testé le matériel sur sa sale gueule pleine de cheveux...

Je ne l'ai pas fait...

Est-ce que je suis satisfait de moi ? non
Est-ce que je regrette de ne pas l'avoir fait ? oui

Alors non, je ne suis pas un criminel, et oui, je suis quelqu'un de bien même si j'aime qu'on pense de moi que je suis un salaud. Mais plus le temps passe, plus je vois comment réagissent les gens et plus j'observe le monde et moins j'ai envie de vivre au contact des Hommes.

Je continue à argumenter :
- Au boulot, je fais mon boulot plus celui de la Fouine (la partie administrative seulement.) Ce qui fait qu'actuellement, son job consiste, outre à faire la cuisine, à chercher le prochain moyen pour me plomber le cul, ou me mettre dans la merde devant mon patron. cela passe par la diffusion de rumeurs à la con jusqu'au fait de me laisser me planter dans mes commandes, et me dire avec un grand sourire que "c'est pas lui qui commande, c'est moi"
- Toujours au boulot, mon patron me demande des résultats financier, mais dès que je serre la ceinture, les clients ne viennent plus ce qui le fait gueuler. Puis, quand je remet du "beurre dans les épinards" il gueule car je fais trop de dépenses...
- Hors boulot, il suffit de jeter un oeil (pas plus) sur les actualités pour se rendre compte à quel point le monde est horrible et les êtres humains des gens abjectes et n'ayant (pour le coup) aucune humanité ! (j'en prend pour preuve ça, ça, ça, ça et ça, attention, il y a un piège)

Et là, après une journée de boulot, après avoir fait le bain de mon gamin, l'avoir chouchouté et joué avec, s'être assis à table tous ensemble et mangeait en l'écoutant nous parler d'on ne sait quoi (manège et mamie et le camion dans la rue et citröen et PLOUF dans l'eau... no comment) puis d'avoir jeter un oeil, parfois deux (Ah merde ! trop tard !) sur les actualités... J'éteins la télé ou le pc, regarde mon gamin jouer aux voitures et me dit que le monde dans lequel nous vivons est pourri, mais qu'à ce rythme, il va vivre un véritable enfer.

Que faire donc, si le monde empire ? (ce qui sera le cas) Lui apprendre à tuer un homme avec une petite cuillère ? Lui apprendre la violence ? L'habituer à dérouiller ? Lui apprendre à courir vite ? Je n'ai pas envie de tout ça. J'ai peur que le jour où il va dérouiller, je ne serais pas là. Et lui ne comprendra pas pourquoi il a subit cette violence par ses contemporains. Et après ? comment vivra-t-il le lendemain ?

Pour toutes ces raisons, mon désire de vivre loin des Hommes se fait de plus en plus pressant. Pour mes enfants, car je ne veux pas qu'ils souffrent à cause de connards dégénérés qui ne vivent que pour faire chier, mais aussi pour moi car je ne supporte plus le contact avec les faux-culs, les menteurs, les mendiants de toutes espèces (ceux qui réclament après quelque choses se font surtout sentir au travail, car tout le monde à toujours besoin de quelque choses !) les chieurs, les pisseuses, les jeunes qui croient tout connaitre, les vieux qui vous prennent de haut, les donneurs de leçons, etc, etc, etc...

BREF : comme j'ai dis plus haut :

"Je ne veux pas être un être humain si c'est pour avoir le moindre lien, gène, point commun, ou similarité avec un être abjecte."

Je jure ici que le jour où je peux continuer à vivre avec ma famille en autarcie, loin des Hommes, je signe sur le champ

mercredi 25 août 2010

Petit régal du matin...

Tout d'abord, je suis tombé sur un site très rigolo qui parle de sexe (Oh mon Dieu ! Vite vite, quel est le nom de ce site !!!) sans jamais être (trop) vulgaire et qui surtout le fait avec humour et sans complexe. Donc, ce site est . J'ai regardé deux-trois articles et ça m'a bien fait rire.

A propos du boulot, mes clients reviennent petit à petit, et après avoir eu un mois d'août très cool avec une quarantaine de clients, nous titillons actuellement la centaine et la semaine prochaine, nous attaquons les grandes manœuvres puisque nous sommes plein partout.

Pendant la période calme, j'ai été très très (mais alors vraiment très) soft avec mes kikis restant soit Simplet, Maman et Chatelaine. Je les ai laissé faire un peu à leur façon tout en les encadrant et en leurs mettant quelques figures imposées.

Mais voilà, dès lundi, c'est reparti. Tout le monde revient et il va falloir assurer comme des grands. Et donc, depuis lundi, mon moment nutella, c'est déboulé à 10 heures dans la cuisine et observer. Et là pour moi, c'est le bonheur :

- Dans un premier temps, je demande à mon cuisinier combien de part il a fait de chaque plats (et je le regarde s'emmerder à tout recompter)
- Ensuite, je lui demande quelle garniture il à préparer et en quel quantité (et je le regarde à nouveau galérer)
- Puis, je lui demande si il à bientôt fini (et là, sa réponse quotidienne est : "ca, y est, c'est bon !")
- Je lui demande alors pourquoi, si il a fini si tôt, pourquoi c'est le chantier sur son poste de travail (et là, il sort un peu la tête du guidon, se retourne vers la cuisine et observe son champ de bataille... Et moi, je kiffe son regard effrayé à mort !)
- Et là, toujours souriant, je reprend un à un tout les petits détails qui font mal (là, pourquoi tu as encore des carottes si tu as fini ? Pourquoi les filets de poulet sont encore dans la poche sous vide ? Tu as pris les échantillons ? Non ? Pourquoi ? La table chaude est allumée ? Tu as préparé tes assiettes ? Non ? Pourquoi ?)

Etc, etc, etc...

Bref, un très grand moment de bonheur que font tout les chefs de cuisine quand tu leur ouvre la brèche... Et c'est génial... Surtout juste le "pourquoi ?" qui ne peut avoir comme seule réponse "parce que j'ai pas fais" et que étrangement, personne ne dit jamais...

Pire encore, je pointe du doigt le bout de la pièce en disant "Et çà ? C'est normal ?" En général, 9 fois sur 10, le gars me répond "Ah ben non..." et va nettoyer ou ranger un truc au hasard, sans savoir trop quoi dire...

Et moi, dans mon petit coeur, ça me fait rigoler, et ça me fait du bien...

jeudi 12 août 2010

glandeur... un travail à plein temps




Il y a des jours au boulot où on prend un dossier et on se rend compte qu'il n'y en à plus après.
Puis on regarde l'heure et on se dit : "mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre pendant deux heures moi ?"

A cette question, et surtout après le dossier de l'été du nouvelobs : "glander au travail." (j'avoue, j'ai lu ça au boulot...) j'ai trouvé les réponses suivantes :

- fumer des clopes toutes les heures. A mon taf, j'en vois certains sous mes fenêtres toutes les 20 MINUTES ! Mais je le soupçonne d'être sponsorisé par Marlboro ou l'ARC...
- aller pisser souvent (très féminin et pourtant, même les mecs s'y mettent, surtout après avoir planquer deux trois playboys sur la dalle du faux plafond)
- tourner autour de la machine à café. Surtout depuis caméra café (RIP) et surtout depuis qu'il y a certaines machines gratuites sur le site. Boire du café est devenu un statut social à part entière.
- jouer sur le net. Béni soit Adobe d'avoir créer le Flash et tout les jeux qui vont avec !
- faire ses courses en ligne. Au boulot, les ventesprivées.com et autre priceminister.fr font fureur !
- facebook. Sauf qu'ici le firewall bloque les autres sites de discussion...
- appeler maman, ou Madame, ou une autre pour certain
- etc...

welcome back !


Il doit y avoir encore plein d'autres moyens de ne rien branler au boulot. Et j'avoue que moi aussi, il y a des moments où... Ben je m'emmerde.

MAIS !

Car il y a un mais ! Si la règle n°1 de glander au boulot est d'être le plus discret possible, la règle n°2 est de ne pas faire chier les autres ! Et à ça, certains de mes collègues/clients ne respectent pas cette règle.

Explication : Vu que c'est la "basse saison" chez nous, je suis actuellement à une trentaine de clients par jour, et encore... Ce qui implique que ma priorité est de vider les frigos et congélateur sans avoir à jeter ni avoir de produits périmés. D'où un menu très très variable en fonction de mon stock, des produits en date courte selon ma livraison, et j'en passe. Mais mes cher clients n'en ont cure, et actuellement, ils m'emmerdent pour savoir ce qu'ils vont manger à midi. Puis, râlent parce que ce n'est pas ce qui est marqué sur le menu.

Et celle qui actuellement me fait chier le plus (d'où l'objet de ce post) c'est cette connasse qui insiste pour avoir le menu de la semaine alors que je lui ai expliqué ce matin même que je modifiais souvent mon menu. Et pire que tout ! Cette femme ne vient jamais manger au self !!!!!!!!! D'où mes questions, à toi, lecteur, qui va peut être pouvoir y répondre :

- Mais pourquoi elle à besoin de savoir le menu si elle vient pas bouffer ?
- Pourquoi on-t-ils besoin de savoir ce qu'il y a à midi alors qu'ils sont prévenu que le menu est susceptible de changer ?
- A quoi servent les pastafariens ???

vendredi 6 août 2010

De retour

Houlà là là !

Ca fait longtemps que je n'étais pas venu faire un post ! Et pourtant, ce n'est pas l'envi qui m'en manque.

Faisons un bref topo de juillet à maintenant.

Juillet à été un mois assez compliqué dans la mesure où j'ai mis 3 personnes en vacances, et que du coup, un service standard du self prend des allures d'épopée fantastique (surtout avec des branquignoles comme mes gars...) Ensuite, mes femmes de chambres n'ont rien branlé, mais ça, je m'en doutais déjà un peu. Et les coups de pieds au cul sont immédiatement transformés en arrêt maladie, ce qui fait que 3 jours avant le départ en vacances, elles se sont mis toutes les deux en arrêt. Ma vengeance sera vicieuse (vous commencez à me connaître...) puisque l'une d'entre elle me fait le coup pour la 3e fois, donc, je me ferais un plaisir de la recevoir pour qu'elle me donne des explications ; "si les vacances l'angoisse au point d'être en maladie les jours précédents, autant lui enlever ces maudit jours de repos qui lui font tant peur..."

Pour la 2e elle devra m'expliquer ce qu'elle à bien pu branler la veille de ses vacances au lieu de refaire les 10 chambres... Elle y a joliment déposer les draps propres, et... plus rien... en une journée de boulot, vous m'avouerez que c'est un peu (beaucoup) léger.

Concernant mon self, tout le monde était dans les starting blocks pour les vacances, ils ont tous été plus ou moins sage (mise à part le non respect de l'ordre des plats du jour, mais ça, c'est un détail.)

Pour la sandwicherie, son lancement trop rapide et sa situation trop éloignée fait qu'elle ne décolle pas, à peine une trentaine de vente par jour, alors que je tablais sur une centaine... C'est la déception, mais bon, ça ira mieux en septembre avec la rentrée des stagiaires...


Au niveau familiale, J'ai envoyé Gamin et Madame dans la famille pendant 2 semaines, et je vais la renvoyer chez sa mère une semaine juste après. Ça l'occupe, et moi, ça me repose...

Sinon, je ne ferais que vous conseillez, pendant cette période estivale, de jeter un oeil à l'ensemble des sites cheezburger dont les liens sont ici, ici, ici, ici, ici et ici, c'est en anglais, je pense que vous connaissez déjà, sinon, ça va vous faire marrer.

Sinon, question actualité, j'ai énormément aimé ce qui est arrivé à Jessi Slaughter et surtout son père. Et quand je vois ce que fais cette petite conne... J'ai peur de ce que vont devenir nos enfants... Les conséquences ne seront plus jamais les mêmes...

Tiens, en parlant d'enfant, je t'annonce, à toi, lecteur, que Madame est enceinte et va accoucher d'une petite fille.

Voilà voilà... Je ne sais pas si j'ai oublié un truc... Bon, au cas ou ça me revient, on s'rappelle et on s'fait une bouffe !

mercredi 7 juillet 2010

Les réunions de Direction...

Il y a des moments comme ça dans l'année, où quoi que vous vouliez, quoi que vous fassiez, c'est la merde.

Résumons :
- Mon patron veut à tout prix que la restauration soit ouverte en aout (pour accueillir une vingtaine d'employés sur le site...) donc, il me faut au moins 2 personnes en vacances en juillet pour qu'elles soient là en aout.
- Début juillet, il y a le séminaire de Direction, Grande Messe où le Président fait son laïus, et chacun repars prêcher la bonne parole pour l'année suivante. Où chacun apprend tout le bien que le siège pense de nous, et surtout ! (c'est ce qui m'importe le plus) là où tous les grands pontes viennent manger et si c'est pas bon, le Gérant saute.
- Le Gérant, l'année dernière, et cette année, c'est moi...
- Si je met 2 personnes en vacances, et que deux autres se mettent en maladie, il ne m'en reste plus que 4.
- Depuis cette année, j'ai ouvert une sandwicherie, donc, j'ai une personne en moins sur le self et partout ailleurs en général.
- Les pontes refusent de se mêler au "bas-peuple" que nous sommes, donc, ils mangent dans un autre bâtiment pas du tout adapter, mais très joli au demeurant...

Secouer le tout, et vous me voyer faire des pieds et des mains pour qu'il y ait assez de personnel pour faire le self, 1 personne pour faire les sandwiches, et deux autres pour faire le séminaire de Direction... bref, j'emplois les jardiniers, les hommes d'entretien, le gardien de nuit pendant sa ronde, les femmes de chambres, et tout ce petit monde s'amuse joyeusement à faire le service, la plonge, le transport, et moi au milieu à jouer le chef d'orchestre.

Mais, ça, c'est dans le meilleur des cas. Car oui, je suis maudit !
- Hier 15h (veille du séminaire) mon patron me rajoute un autre buffet pour 30 personnes dans un autre bâtiment, après discussion mouvementée, je suis obligé d'appeler un traiteur (un comble pour un resto non ?)

- Hier 16h, je reçois un appel de la compagnie des eaux pour nous dire qu'ils doivent faire des travaux en urgence et qu'ils vont donc me couper l'eau pendant 4 heures... Après menaces, j'arrive à le décaler pour lundi, merci également au responsable technique...

- Ce matin, lorsque les pontes arrivent et demandent leurs clefs de chambres à l'accueil, la nouvelle standardiste applique la règle à la lettre en leur disant gentillesse d'aller se faire foutre "car-on-lui-à-dit-de-ne-donner-les-clefs-qu'à-16-heures-et-qu'ils-n'y-a-pas-de-passe-droits" Ce qui à particulièrement irrité la Directrice des Ressources Humaines Nationale, et aussi mon patron qui m'est tombé dessus en me donnant 5 minutes pour résoudre cette affaire...

- Ce matin, La fouine (30 ans de maison...) apprend qu'il doit faire des amuse-bouches pour le séminaire de Direction...

- Ce soir, demi-finale de la coupe du monde Allemagne-Espagne, les grands pontes veulent regarder le match en mangeant... donc, me voilà obligé de trouver un écran géant et un rétro-projecteur... Après avoir expliqué que je ne croyais pas que ça marcherait via Internet (surtout si la connexion plante comme souvent...) Je dois aussi trouver une télé et les câbles qui vont bien...

- Depuis lundi, je bosse de 6h à 18h

- Aujourd'hui, je suis au taf depuis 6h et j'ai bon espoir pour rentrer chez moi vers les 2h du mat' (mais je prend 5 minutes pour t'écrire ce post, public chéri et adoré !)

- demain, on remet ça...

Là tout de suite, je trouve que Madagascar... finalement, c'était pas si mal... Au moins, j'avais un peu plus la paix.

mardi 29 juin 2010

Voyage à Madagascar

Et voilà, me revoilà revenu de mon « trip » d’un mois à Madagascar. Autant vous dire qu’en un mois, j’ai vu énormément de choses, et je reviens en ayant l’impression de ne pas en avoir vu le quart…



Je vais vous faire rapidement l’itinéraire : Je suis arrivé à Antananarivo, la capitale, pour y passer 3 jours à l’hôtel cosmos que je recommande particulièrement. Il est juste à côté de l’aéroport, le prix est raisonnable (moins de 12€ la nuit environ…) et surtout, le personnel est super cool ! Truc chiant, vu qu’on ne paye pas très cher, ils ne font pas les chambres, mais limite on s’en fout.  Puis, j’ai pris l’avion direction Fort Dauphin, sur la côte Sud-Est de l’île où je suis resté 4 jours. Puis, THE truc à faire sympa ! j’ai pris un 4x4 direction Farafangane qui est un peu plus au nord. Mais là, c’est 12 heures de pistes (j’insiste sur le mot PISTES) et surtout, devoir traverser 10 rivières en prenant des bacs et là, c’est toute une aventure ! Farafangane, c’est la ville où il n’y a rien à faire, et qui craint un peu pour un vaza (un blanc, ou un étranger quoiqu’il en soit) mais bon, c’était interessant de vivre chez l’habitant pendant une semaine. J’y reviendrais plus tard. Puis vinrent les 21 heures de 4x4 sur la route (oui, la route cette fois !) pour rejoindre Tulear, sur la côte Ouest. Je suis resté là pendant une semaine, puis, direction Beloha pour une semaine encore, et enfin, le trajet de retour, que je développerai plus tard.



J'essaye de mettre un lien vers google map et une superbe carte de Madagascar, où vous pourriez facilement voir les distances etc, mais ça ne marche pas.

Je vous met tout de suite à l'aise, je n'ai pas aimé Madagascar car :
- J'ai fait des kilomètres de routes et de pistes de nuits, ce qui fatigue, et surtout, ce qui me fait rater des paysages magnifiques.
- J'ai chopé je ne sais quel parasite en bouffant dans un mini-resto sur la route (Chez Rosa) et je peux vous dire que j'en ai chié !!!
- J'ai vécu chez l'habitant, ce qui signifie vivre COMME l'habitant, je vais y revenir plus tard...
- Voir la belle-famille, c'est bien, mais se faire taper du fric à longueur de journée, c'est lourd, et surtout quand on veut voyager, visiter, et qu'à la place, on passe son temps enfermé à discuter (en malgache, donc, j'ai jamais rien compris)
- Bouffer du riz matin, midi, soir et ce pendant quatre semaines...



Mais Madagascar à aussi ses qualités :
- L'accueil des gens (sauf à Farafangane, où le marché m'a semblé particulière dangereux surtout pour un blanc comme moi...)
- L'alcool qui coule à flot (note : préférez le rhum à la bière locale THB, elle à la particularité de ne pas saouler, mais de vous faire chier mou)
- Les environnements magnifique
- Des filles faciles (c'en est presque même devenu l'une des destinations phare du tourisme sexuel) d'ailleurs ce point peut être considéré comme un avantage comme un inconvénient car il y a certaines choses qui ne devrait jamais être vu !

Concernant les préparatifs, je vous conseil de faire attention à la malaria (vaccin) et au palu. Pour ce dernier, pas d'inquiétude, à peine arrivé, allez à la première pharmacie et demandez de la paludrine, ça ne coute que 3 euros, et vous êtes tranquille pour le séjour ! Prévoyez malgré tout une moustiquaire et un super bon antimoustique taille XXL (parce que même une petite citronnelle ne les repoussera pas, là-bas, ils sont voraces !)

Concernant les vêtements, des shorts, des T-shirts, mais ne prenez aucun vêtements auquel vous tenez particulièrement, car soit ils essayeront de vous le troquer, soit ils seront salopé lors d'un nettoyage par leurs soins (ici, ils utilisent une sorte de savon qui blanchi tout dès que ça touche un vêtement, et j'ai pas mal de fringues qui ne me serviront plus qu'à faire le jardinage maintenant...)


Pour l'alimentation, en fait, ça dépendra de vous. Si vous êtes dans les hôtels, ou dans les restos, aucun problème. Évitez les "mini-resto" à moins d'avoir une envie de perdre rapidement du poids) Si vous êtes chez l'habitant, vous allez manger du riz très très très souvent, et là, sachez qu'il y a plusieurs types de riz. Le standard, le riz rouge (basse qualité), le riz "deluxe" (très bon) et le riz "stock" qui est en fait le riz distribué à la population par les associations et les organismes alimentaires. Ce riz "stock" est bon pour la population locale peut être, mais pour un blanc... c'est la merde au sens propre ! Déjà, il put, ça à un drôle de gout quand on le mange, mais pire que tout, l'estomac européen ne le supporte pas. J'ai perdu 7 kg en 2 semaines. Sinon, la bouffe n'est pas cher et très bonne (évitez la chèvre, on dirait du savon) sur les plages, vous trouverez toujours des pêcheurs qui vous proposeront de vous faire manger ce qu'ils viennent de pêcher, et là, c'est génial (surtout les langoustes... 4 euros pièces des bestiaux de plus d'un kilo !!!)


Je ne sais plus quoi ajouter, sauf peut être qu'il faut penser à prendre un stock de piles pour l'appareil photo numérique, car c'est la merde pour trouver de l'électricité, et faites attention en achetant des piles, essayez les dans le magasin avant de partir car ils peuvent vous vendre des piles déjà utilisé (après avoir recoller l'emballage) ou des piles qui n'ont pas assez de puissance pour les appareils électronique. J'ai même trouvé des piles qui ne servez que pour prendre 5 photos, et ça, ça donne envi de retrouver le vendeur pour lui mettre dans le cul !

Ah oui. Chez l'habitant, pour se laver, c'est de l'eau marron chauffé sur un petit feu au charbon, et vous partez vous démerder avec votre seau et une petite tasse pour verser l'eau... J'ai connu plus d'une fois ou j'avais l'impression d'être plus sale en sortant qu'en entrant...



Je pense avoir fait le tour, un mois, c'est long, et il n'est pas simple de tout résumer en un seul post. Je vous laisse déposer vos commentaires et vos questions afin que je puisse développer d'autres sujets tels que les habitudes et comportements des gens, le climat, la côte Est, la côte Ouest, le Sud, la végétation, les animaux, les tabous etc, etc, etc...


mercredi 26 mai 2010

des sandwiches

Petit post rapide.

Sur le site, j'ai ouvert, en plus du self, une sandwicherie.

4 sandwiches, 4 boissons, 4 desserts. 3 choix possibles (le sandwich seul, ou avec une boisson, ou avec la boisson et le dessert)

Le but était de récupérer les stagiaires qui ne venaient jamais manger au self. De mémoire, je n'ai jamais lancé de projet aussi rapidement. (à peine 2 semaines)

Mais me voilà exposé à plein de soucis à la con :
- Personne n'a fait de pub, résultat, je suis obligé d'accrocher à l'arrache des affiches un peu partout, et rester dans les zones de passage des stagiaires pour leur proposer les sandwiches (oui, je fais du racolage...)
- mes fournisseurs ne livrent pas toujours ce qu'il faut, et je dois les relancer, tout ça parce que je ne les ai pas prévenu de mon ouverture...
- Dès le premier jour, la fille que j'ai formé pour s'en occupé propose déjà de faire d'autres types de sandwiches ou des les faire de façon différente... Alors que si nous ne sommes pas constant, on est mort...
- Mes concurrents (la boulangerie d'en face) font des notes de frais à 8 euros alors que les clients n'achètent que pour 5... Et moi, je ne veux pas entrer dans ce jeu là.
- Le seul local que j'ai pu obtenir est super loin des lieux de passage des clients potentiels et complètement excentré.

Moralité, je n'atteins pas mes objectifs et ça me ronge. Pire, j'entends déjà mes employés me tailler des shorts au vue de mes piètres résultats (ça ne marchera jamais, c'est pas comme ça qu'il faut faire, on jette l'argent par les fenêtres, celle qui vend les sandwiches, c'est qu'une planquée... Je vous en passe) et autant d'habitude, j'en ai rien à foutre, que là... J'ai parfois envi de distribué des salades de doigts dans la gueule et faire du tartare de nez à coup de tête...

Je n'aime pas quand un de mes projet ne décolle pas comme je le voudrais et quand on me met des bâtons dans les roues. Pire, je n'aime pas qu'on critique mes décisions.

Bon, en même temps, ça ne fait que 4 jours d'ouvertures, vu que c'est une semaine de 4 jours, il n'y a presque pas de stagiaires sur le site, mais bon...

lundi 24 mai 2010

La restauration

Il est temps un peu de parler de mon métier : la restauration.

Je pourrais vous le vendre comme tout les profs en vous disant que c'est le plus beau métier du monde, que c'est merveilleux de servir et de faire à manger pour les gens, que grâce à ce métier, on peut voyager à travers le monde, on rencontre des gens et on devient des "cadors" dans son métier, car oui, la restauration n'est pas un emploi mais un métier, une passion, un sacerdoce...

D'la merde...

La restauration, ce n'est pas que l'image glamour des hôtels de luxe, ce n'est pas que la gastronomie, ce n'est pas que servir des Présidents et autres grands de ce monde, ce n'est pas que le côté People, la télé, la célébrité et la reconnaissance.


Et ben non...


La restauration, c'est aussi se lever tôt pour faire cuire les croissants avant que les clients se lèvent, préparer le café et la salle de petits déj'. Il y a le client qui te fait un scandale parce qu'il n'a pas eu son journal, ou que l'eau n'était pas assez chaude à son gout. Il y a le client qui se barre sans payer et ton patron qui te fait chier pour ça. La restauration, c'est aussi réceptionner des marchandises et les mettre dans le congel à -20°. La restauration, c'est aussi attendre que le dernier client s'en aille, qu'il est 1h du mat', que vous êtes là depuis 7h du mat' et que vous en avez marre parce que vous savez que demain vous faites la même...

Ça, c'est le côté chiant. (merci d'y ajouter le salaire minable, et les heures supp' de quoi ? c'est quoi une heure supp' ?)


Il y a malgré tout des bons côtés. Il y a les boulot saisonniers où tout les soirs on est en boite, il y a les patrons complètement dingues, des cuisiniers tellement passionnés qui parlent cuisine comme certains parlent des femmes. Il y a les clients sympa avec qui on à envi de partager leurs vacances. Il y a les petites stagiaires...

Résumons. Il y en a qui tombe dans la restauration parce que c'est le seul domaine ou il n'y a pas besoin de faire de trop grande études pour pouvoir s'en sortir plus ou moins. (Retour sur le salaire donc...) Mais en général, ceux qui arrivent comme ça juste pour essayer, ne reste jamais bien longtemps. Pour en faire sa vie, il faut certaines caractéristiques du genre patient, souriant, calme, résistant...

Je ne voudrais pour rien au monde que mes gamins fassent ce boulot...

Comme disait un de mes patrons : "La restauration, c'est un métier de prostitués, il faut sourire, aguicher le client, montrer que c'est mieux chez nous que chez le voisin, lui faire plaisir et lui prendre le maximum de fric"

La mode, c'est de la merde

ATTENTION : ceci est un post plein de mauvaise foi et de colère.


Oui, je m'insurge contre la mode, le "comment s'habiller pour être beau," "ce qu'il faut mettre pour être à la mode," et surtout le "si tu mets ça, t'es qu'un ringard, voir pire, un gros con"


Parce qu'il faut comprendre un truc, nous sommes des moutons, et nous suivons chaque année une"charte graphique" imposée par les magazines, les mannequins, les "peoples" (il faudra un jour m'expliquer comment des crétins incapables de penser par eux même deviennent des gens que tout le monde essaye de copier...) 


Pourquoi ce post ? tout simplement car c'est bientôt mon anniversaire, et qu'il y a une sorte de tradition chez mes parents et épouse : "il faut t'acheter des vêtements car tu mets toujours les mêmes choses !" 


Et ben oui, il y a des fringues que j'aime mettre plus que d'autres, les autres servant au quotidien, lorsque je suis en "déplacement" je met de temps en temps, parfois, souvent, tout le temps des fringues dans lesquelles je me sens bien et qui sont sympa (pour moi) Et ce qui arrive doit arriver, à mon anniversaire, "Tiens ? Et si on allait t'acheter des fringues ?"
"non" ma réponse automatique à toute demande de sorties pénible, chiante, qui ne m'intéresse pas.


Venons-en à la visite du magasin. En général, mon épouse et/ou ma mère veux regarder la vitrine. Moi, j'entre directement dans le magasin, salut le vendeur et me dirige vers le rayon "cause de mon déplacement ici" Là, je regarde de haut en bas et de droite à gauche chaque proposition en faisant ma selection rapide (non, non, non, non, ça... euh... non, non, non, non, etc...)


Puis entre en jeu les dames et les vendeurs/ses qui proposent les articles "in" qui se font invalider de la même manière que précédemment : "non, non, non, non..." (je ne connais pas Camelia Jordana, mais si vous la croisez un jour, pensez à lui rappeler qu'elle me doit des droits d'auteur...)


Finalement, je cède sur un truc (généralement noir, au grand désespoir de mes accompagnatrices) l'essaye en très grande vitesse, conclu par un "adopté !" l'enlève rapidement et file à la caisse en demandant à quelle heure on se casse. Ce qui, en général, obtient la réponse : "c'est fini, tu est vraiment trop chiant, la prochaine fois, tu te débrouilles !" 


jusqu'à l'année prochaine...




Maintenant, pourquoi suis-je comme ça ? (j'aimerais à cet instant m'allonger dans un divan devant un psy, mais excusez-moi, je préfère m'allonger dans l'herbe de mon jardin...)


Voici les raisons que j'ai trouvé :
- je n'aime pas être comme les autres (quitte à bien s'habiller, autant ne pas avoir à se mettre des fringues de clowns bariolés et/ou coupé "à la mode" que l'année suivante tu ne peux plus mettre et qui en général, ne s'accorde qu'avec le pantalon ou la chemise que tu as acheté avec... Si ça, ce n'est pas de la dictature !!)
- je n'aime pas être en slip dans une cabine avec un mec qui peut tirer le rideau à n'importe quel moment pour te demander si ça va, ou pire, pour te proposer autre chose. J'ai horreur d'être dépendant de quelqu'un ou à sa merci.
- je n'aime pas les vendeurs de magasins, ils veulent que tu achètes plein plein de trucs (normal) même si ça ne te va pas, et sont prêt à toutes les bassesses ("Ohhh, ça vous va bien !" "avec ça, ça serait encore mieux !" "vous avez rajeuni de 20 ans", ce qui signifie que j'ai donc  ans, hors, un gamin de 10 ans qui fait 100 kilos, il est très malade, donc, il me compare à un être humain en grande souffrance, ce con !)
- je n'aime pas passer mon temps de repos dans la foule, je passe suffisamment de temps dans la foule au boulot, j'aimerais que lors de mes jours de repos, on me foute la paix
- comme dit plus haut, je fait 100 kilos, et lorsque j'essaye des trucs, ma femme me fait d'abord essayer des trucs trop petit pour ensuite avoir la joie de me faire constater que j'ai grossi, que je suis gros, qu'il faut que je fasse un régime (hors, si j'avais envi de faire un régime, je cesserais de manger ce qu'elle prépare et/ou ne mangerai qu'un tiers de l'assiette qu'elle me donne chaque soir ! (c'est cadeau, mon lapin !)
- j'ai horreur de passer ma journée avec des sacs de 10 m² dans les bras à me faire bousculer (d'ailleurs, "amis vendeurs de fringue," diminuer la taille de vos sacs, on ne s'en sort plus !)


Voilà, c'est gratuit, méchant, mesquin, mais il fallait que ça soit dit.


si quelqu'un ici parviens à me faire changer d'avis, il gagne un voyage à Madagascar avec moi (pas sur que ça soit un cadeau ça...)

dimanche 16 mai 2010

du boulot, de la maison, du voyage...

Oui, ca fait longtemps que je n'ai pas écrit, et je m'en excuse (quoique non en fait.)

Je n'ai pas trop trop le temps car, bientôt, je pars en vacances à Madagascar (j'essayerais de faire un reportage photo ou un truc dans le genre...)

Sinon ! Je vais résumer la situation rapidement :

- Au taf : Mes cuistots ont encore fait une connerie, et j'étais décidé à les dépouiller, et aussi et surtout à rabaisser la fouine plus bas qu'à terre. Mais j'ai eu beau les abattre (notamment Kiki, qui a prit très cher...) La fouine à réussi à m'entrainer dans son jeu (putain, qu'il est bon parleur dans l'urgence... on dirait moi) et je n'ai pas réussi à l'avoir (tant pis, je me donne deux semaines pour l'avoir !)

- A la maison : Ma belle soeur (il faudrait vraiment trouver une autre appellation... Appelons là connasse-chieuse-crétine... TripleC !) est arrivé chez moi avec son pleureur de gosse qui démonte tout les jouets de mon gamin, ce qui à le don de m'énerver (l'arrivée et le gosse m'énerve.) Heureusement, un super pote passait par là et nous avons pu faire du vélo le samedi. Et il faut retenir un truc : boire du rhum après 2-3 heures de vélo, ca donne de très très grosse crampes dans les jambes le lendemain.

Ce dimanche (le matin en question) j'ai conduit Madame, gamin, TripleC et son chialeur de gosse à l'aéroport pour que tout ce petit monde partent à Madagascar (Madame part défricher le terrain pour mon arrivée...) Et  me voilà donc complètement seul depuis ce matin, et voilà de point de ce post : Pourquoi, lorsque j'ai les gosses autour de moi, j'ai envi d'en prendre un pour taper sur l'autre, mais que lorsque mon gamin n'est pas là, je m'ennui à mourir ?

C'est très compliqué comme sensation, autant j'adore être seul à la maison de temps en temps, autant là... Je m'ennui vraiment beaucoup, beaucoup beaucoup...

Si quelqu'un à une explication, je veux bien son avis.

jeudi 6 mai 2010

100 visites !!!!

Aujourd'hui, c'est un grand jour,

Je fête la 100e visite sur le blog. J'aurais voulu le faire exprès, je n'y serais pas arrivé.

Je pensais que Google Analytics était une usine à gaz et que je ne m'en servirais jamais, et au final, je suis comme un gosse en observant la carte de France et voir des petits points partout (et sur le monde, il y a aussi des passages !)

Donc, je remercie les gens de :
- Paris (31)
- Nantes (24)
- Lyon (11)
- Toulouse (4)
- Sevran (4)
- Montataire (3)
- Arches (1)
- Palaiseau (1)
- Marcq en Baroeul (1)
- Reims (1)
- Et tout les autres qui sont passé au moins une fois, mais bon, faut pas pousser, je ne vais pas serrer les pinces de tout le monde non plus...

Je note aussi qu'il y a eu un mec de Taiwan qui est passé, ainsi qu'un espagnol, un irlandais, deux belges et un hongrois

Je ne détaillerais pas plus les stats, parce que d'une part, si je me lance, on y est encore demain, de plus, certains d'entre vous vont trouver ça chiant comme les pierres et je les comprend !

Je vous remercie donc de venir sur ce blog pour découvrir mes folles aventures dans le monde impitoyable du travail, et je vais faire en sorte de vous amuser.

mardi 4 mai 2010

Mon assistante est de retour !!!

Enfin !

Après un mois et demi d'arrêt, mon assistante est de retour ! Et tant mieux, parce que faire mon taf, c'est déjà pas simple, mais me coller le sien en plus, là, j'arrivais à saturation.

Alors pour la première fois, je vais vous le faire genre reportage photo, puisque qui dit retour, dit "Il faut fêter son retour !" j'ai donc demandé si les collègues avaient des idées, mais entre le "rien", le "boire un coup" et "offrir un bouquet de fleurs" et bien je n'avais pas grand chose d'original.

J'ai donc pris les devants en m'inspirant de ce site. et j'en suis arrivé à un truc à peu prêt comme ça



de coté


Explication : du film plastique pour emballer les palettes, et 200 ballons gonflables. 

au final, à son arrivée, elle est partie me voir non pas à son bureau mais au mien qui est dans un autre bâtiment (celui du self...) et donc, j'ai du appeler la cuisine pour lui demander d'arriver aussi vite que possible (parce que je n'avais pas que ça à faire non plus...) Elle à paniqué en pensant que j'allais l'engueuler, et à été très très stresser, je voulais mettre ici la vidéo que j'ai prise avec mon téléphone, mais le format mp4 n'est pas pris en charge par Blogger, tant pis, j'essayerais de le mettre sur youtube ce soir.




Au final, ça l'a bien fait rire, et m'a avoué qu'elle s'attendait à tout sauf à ça...


Mission accomplie ! Joyeux Retour !!!!

Sinon, après, vu qu'on ne savait pas trop quoi faire des ballons, on à tout mis dans le bureau du Responsable sécurité, mais n'a pas apprécié... Surtout quand le grand patron est arrivé dans son bureau...



vendredi 30 avril 2010

De l'inventaire, du congel et du lol...

Oui, c'est vendredi 30 avril, bientôt le mois de mai, et je vous informe que le 28 mai, je pars un mois pour Madagascar avec Madame et Gamin.

Mais le point important de chaque fin de mois, en restauration, c'est l'inventaire...

Un moment de bonheur rare qui dure entre 2 et 5 heures, selon la taille du resto et surtout de ses réserves, à compter, compter, et compter encore les sachets de sel, les bouteilles de vin (selon l'origine voir parfois selon l'année...) ET point d'orgue de l'inventaire : le congelateur ! (le congel, ou le congélo pour les intimes)

Car oui, le congel, c'est le must de l'inventaire, car en général, c'est l'une des reserves les plus grandes (en tout cas, partout où j'ai bossé) et c'est surtout l'endroit le moins bien rangé. Et oui, il y fait tellement froid (-20° avec trois gros ventilateurs qui soufflent juste sur ta figure ou dans ton cou pour les plus grands. OUI le cou, pas le c*l !) que lorsqu'il faut décharger les livraisons, tout le monde (je dis bien tout le monde) balance la came au plus vite pour ne pas avoir à se geler le cul (là, je l'ai dis !) dans cette pièce de la mort qui tue, du rhume et du nez qui coule.

Donc, c'est toujours le bordel dans ce congel. SAUF ! que si vous aviez lu ça, vous sauriez que maintenant, c'est moi qui fait les commandes. Et donc, j'ai fais mon maximum pour que ce vendredi, il y ai le moins de marchandises possible dans le congel (et dans toutes les autres réserves en général...)

Et là, je vous vois penser : "Mais alors pourquoi du lol ? T'es con aussi de nous mettre des titres de merde comme ça !"

Et bien parce que si vous aviez lu ça, vous sauriez que Fouine est un gros con. Car à l'heure de la pause (quand je vous dis que je suis gentil parfois ! La preuve, ils peuvent prendre des pauses...) Fouine m'informe que le congel est vide, je feins l'ignorance et déclare devant les autres que c'est une bonne nouvelle. Ce à quoi il continue en me disant que le fournisseur devrait livrer vers 10h, et que ça serait bien que je fasse l'inventaire avant la livraison... (c'est sur que c'est un super conseil, surtout quand je pense à cet instant que mes listings sont déjà imprimé et que je comptais m'y rendre après la pause... Mais bon, je suis décidé à faire dans le social... Parfois...)

Je descends donc dans les réserves après la pause et entame mon mini-inventaire. Puis je remonte dans le bureau pour refaire mon taf administratif, trop longtemps abandonné et qui me réclamait à corps et à cris... Là, je tombe sur ma Fouine en train de faire je ne sais trop quoi sur son pc (il va vraiment falloir que je lui enlève pour prendre totalement possession de mon bureau)

Après quelques instants, il se lève et retourne en cuisine (il supporte difficilement mes questions sur ses travaux) Je me réjouis donc de ce moment de solitude au combien trop rare et là, j'ai une Lunatic hilare qui entre pour me demander d'un air complice "Mais pourquoi La Fouine dit à qui veut l'entendre qu'il vient de faire l'inventaire du congel pour vous, car vous ne vous sentiez pas bien ?"

Silence entendu puis éclats de rire...

Parfois, le bonheur, ça se résume à ça, une pincée de mythomanie et un public à qui on ne la fait plus...

Et pendant que j'écris ce post, Lunatic vient de revenir dans le bureau pour gueuler car elle n'est pas d'accord avec le système d'heures et de paye. Pour elle, si elle fait des heures supp' et qu'on lui paye, elle est d'accord, mais si une autre employé fait moins d'heure qu'elle elle veut qu'on lui paye la différence... N'importe quoi donc... Quand je vous dis que je m'amuse dans mon boulot... Comment voulez-vous que je sois sympa après ça ?

mercredi 28 avril 2010

Cordialement...

C'est sympa de recevoir des mails...

Mais si il y a bien un truc qui m'énerve, c'est le "Cordialement" comme formule de politesse.

Ca veut dire quoi ? cordialement ?


cordialement, adverbe
Sens  De manière cordialechaleureuse.


Alors quand tu reçois un mail incendiaire mais qu'à la fin c'est écrit "Cordialement" ca veut dire que l'expéditeur te demande "chaleureusement d'aller te faire foutre" ?


Pour moi, quand on m'écrit cordialement à la fin d'un mail, ça veut dire "Va te faire foutre" ou "j't'emmerde" mais c'est dit chaleureusement, avec les formes, de façon à ce que le destinataire ne soit pas offusqué, choqué, ou en larme, ou encore en train de se dire "tiens ? ça serait une bonne idée !"


Voilà pourquoi je ne met jamais de formules bidons à la fin de mes mails. Parce que si j'écris à la personne, c'est parce qu'elle à mon respect et mon attention. Pour les autres, soit je ne réponds pas, soit (vraiment quand je suis obligé) j'écris juste l'info nécessaire (pas de bonjour, bonsoir...) et à la fin, j'ajoute un très joyeux Cordialement ! (tout est dans le point d'exclamation ou de suspension, selon le cas)


Maintenant, je suis sur qu'à vos prochains mails, vous allez penser à moi en lisant un "Cordialement"

vendredi 23 avril 2010

Redonner de l'envie

Beaucoup doivent me voir désormais comme la pire des ordures.

C'est un peu... vrai

Mais je ne suis pas au boulot pour faire des câlins, et encore moins pour que ce soit la merde. Exemple : Il y a sur le site ou je travaille une école de "future têtes pensantes" qui sort des niveaux bac+2 +3 +5. Et là, je vous pose un problème, sortez un quart de feuille et un stylo à bille bleu et notez :

Sachant que voulez réussir vos études et que vous avez envi d'avoir votre diplôme, sésame pour trouver un super boulot. Sachant que vous avez le choix entre 2 écoles, en internat. L'une à des règles à respecter, des gens compétents, mais avec de bons résultats. L'autre, c'est un peu les vacances toutes l'année, ça bois, ça fume, le personnel est terrifié par les étudiants mais les encouragent à faire les cons (d'ailleurs, lorsqu'ils recrutent, ils disent bien qu'ici, c'est très cool !) et s'étonne d'avoir des résultats de merde, mais grâce à ces résultats, ils vous font redoublé afin de payer une année supplémentaire...

Laquelle est la plus intéressante ?

Ceux qui me disent : ben, la 2, c'est cool. Et bien vous êtes les bienvenus ici. Sauf qu'il y a un hic. MOI.

Oui, parce qu'interne signifie que vous dormez ici, et mangez ici. Hors, ici, c'est moi qui dirige les filles qui font le ménage et le self. Donc, je deviens l'énorme hic de ceux qui foutent la merde. Parce que aussi dur que j'en ai l'air, j'accepte la très grande majorité des demandes de mon personnel. Et surtout, je les protège de tout ceux qui auraient des envies de faire chier. Et donc, lorsque les étudiants gerbent partout dans l'internat, bouchent les toilettes, ma consigne est claire : vous les laissez nettoyer leurs merdes. Parce qu'une femme de chambre est là pour entretenir et nettoyer, mais pas pour torcher.

C'est ainsi que l'année dernière par exemple, les étudiants n'ont plus eu de "frotte-anus" (joli mot pour dire PQ) pendant deux semaines tant qu'ils n'avaient pas débouché les trois toilettes (chacun remplis d'un gros rouleau de papier bien tassé à fond...)

Il en va évidemment que si mes employés ne font pas le boulot, je les sermonne aussi. Il faut qu'il y ai un équilibre entre les deux. Chacun ayant des droits, et des devoirs.

Si je parle de redonner de l'envie, c'est justement à propos des femmes de chambre. Sur les 6 que je devrais avoir, il ne m'en reste actuellement plus que 2. Pour les autres, c'est un mélange de "Je ne viens plus parce que je profite du système" à du "j'aimerais bien revenir, mais je suis une ruine, et le corps médical se demande encore comment je fais pour ne pas être dans un fauteuil roulant..."

Quoiqu'il en soit, mon voeux le plus cher serait d'externaliser ce service afin de ne plus avoir de demande en direct et ne plus avoir à faire la chasse. Les deux restantes oscillent entre la déprime et la résignation. Et il n'est pas facile de les garder présente très longtemps (j'en viens presque à leurs faire des câlins et à jouer la pom-pom girl pour les encourager à bosser.) 

Et c'est là qu'après deux ans de pression, j'ai enfin réussi à faire décider à mon patron qu'il faudrait ouvrir une sandwicherie sur le site !

Là, je lis dans vos yeux une question : Mais quel rapport avec les femmes de chambre ?

Tous simplement le fait que j'ai proposé à l'une d'elle d'en prendre le contrôle et de ne plus faire de chambres. Depuis, la Chatelaine (OUI, c'est d'elle dont je parle !) est sur un petit nuage...

Outre le fait qu'elle plane, en fait, je lui sauve la mise car le jour je vais externaliser, elle ne ferait pas de vieux os.

Vous voyez... Je ne suis pas si méchant que ça...

Sinon, Bleu est en dépression depuis que j'ai modifié le système de plonge, et maman s'est fait une très grosse entorse à la cheville et n'arrive pas à s'en remettre depuis un mois...

mercredi 7 avril 2010

L'entretien individuel de kiki



Je ne sais pas si vous avez lu la liste de ma fine équipe mais parmi eux, il y a kiki. (le tout est ici et ici)

Kiki, c'est le mec sympa, discret, petit, un regard de vieux chien battu, qui ronchonne dans son coin, peureux et surtout qui écoute la moindre petite rumeur ou bruit de couloir.

L'entretien de Kiki aurait bien pu se passer pour lui sauf que ce jour là, pour le coup, j'avais pas envie de faire plaisir à quelqu'un. Pourquoi ? Parce que ma belle-soeur (belle étant un terme très largement galvaudé) et son "son-pleureur" (elle est anglaise, donc "son" voulant dire fils ; et pleureur parce qu'il à bientôt 4 ans et que mon gamin de 2 ans lui met des raclées toutes les 5 minutes environ sans que l'autre cherche à se défendre...)

Donc, comme je n'aime pas qu'elle soit là à squatter chez moi en pensant que je kiffe ses vannes pourries sur mon poids et que je suis fan de ses déclarations sur le pourquoi et le comment de la vie (Alors que tout le monde sait que la réponse, c'est 42 !) J'étais de mauvaise humeur et l'envi de me venger sur quelqu'un. Pas de bol pour Kiki, c'était son tour.

Alors déjà, il à passé la tête au moins une dizaine de fois dans le bureau juste pour voir si j'étais là. Ce à quoi j'ai vite cessé toute activité et de regarder la porte avec mon air sympa pour lui montrer ma joie de le recevoir. Il a fini par me demandé si "c'était bon" ce à quoi j'ai évidemment répondu que je n'avais pas encore gouté et que grâce à lui, "j'avais les crocs"... (humour de merde, certes, mais qui fait son petit effet sur les personnes en manque de confiance en eux...)

Il est donc entré et s'est assis, mais sur le bord du bureau, en diagonale par rapport à moi, genre prêt à se barrer ou "si je me met trop prêt, il pourrait me bouffer un bras" et ça, ça m'énerve encore plus ! Je lui fais donc l'introduction "vous savez comment ça se passe ? Vous me parlez de votre année, puis je vous donne mon avis, puis vous me dites vos souhaits, puis je vous dis non, ahahah, je plaisante, je vous fixe des objectifs à la place, et enfin, la conclusion. C'est bon ?"
"Oui"
"Allez, racontez moi votre année"
"Ben... Ca va... Ca s'est bien passé..."
...
silence lourd dans le bureau
...
Je le fixe, et il détourne vite le regard en souriant, genre un gosse qui à fait une connerie"
"C'est tout ?"
"Ben... Oui ?"
"Dites moi 3 trucs qui vous ont plus, et 3 qui ne vous ont pas plus"
"Ben..."

Je vous passe les détails plus laborieux les uns que les autres, en gros, j'assistais au plus grand discours muet de tout les temps... Finalement, j'abrège :
"C'est tout ? Oui ? Ok, à moi"

Et là, je lui dégaine tout un fichier excel ou j'ai pris pendant toute l'année un malin plaisir à noter toutes les conneries, gaffes, manquement au règlement, oublis, de tout le monde.
"le 28 janvier, vous avez oublié d'éteindre les feux en partant. Le 3 mars, vous avez dit "grognasses" à une employée. Le 19 décembre, vous avez refusé de faire ça..."

J'en avais suffisamment pour que chaque fait soit comme une grande claque dans la gueule pour lui, premièrement parce qu'il ne s'y attendait absolument pas, deuxièmement, parce que c'était vrai, troisièmement parce qu'en y mettant les formes et l'emphase, oublier de remonter sa braguette devient très vite du "geste obscène et harcèlement sexuel"...

Après mon monologue (manquerait plus qu'il me réponde l'effronté !) j'ai retrouvé un Kiki enfoncé dans sa chaise, blanc, avec la mâchoire inférieure pendante et une envie de mourir immédiatement. Il m'a balbutié un petit "mais vous faites ça à tout le monde ?" "ce à quoi j'ai répondu "Uniquement à ceux qui font ce genre de choses"

Il à cru ensuite bon de me demandé pourquoi la Direction faisait ça. Je l'ai donc descendu en lui faisant entrer dans le crane que la Direction c'était moi, et non une vague entité qui existerait loin loin d'ici.

Le reste fut du billard parce qu'après s'être fait descendre en flamme, il est très compliqué de justifié une augmentation. Il a malgré tout essayé en me demandant pourquoi il n'était pas Second de cuisine puisqu'à son époque, la fouine l'était déjà. Je lui ai répondu que c'était une autre époque, un autre patron que moi, et que pour être second, il fallait en avoir l'étoffe.

La conclusion (parce qu'après ça, il n'y avait plus rien à dire) fut, avec mon grand sourire satisfait, le résumé oral et surtout écrit de l'abattage en règle du Kiki.

En partant, il a fini par me dire que j'avais changé depuis mon retour de maladie, que j'étais devenu plus méchant. Je lui ai répondu que je remettais les choses au point suite aux dérives liées à mon absence...


PS  : Après l'entretien, il m'a confié qu'il garderait l'exemplaire sur lui pour pas que "les autres" ne le voient...
UMP : A la pause, il a raconté l'ensemble de l'entretien aux "autres"
MoDem : Mardi, il à cru bon devant "les autres" de me dire que depuis l'entretien, il avait du mal à trouver le sommeil, j'ai répondu que la prochaine fois, il ne penserait même plus à dormir
NPC : En lui racontant ça, ma femme m'a dit qu'elle ne voudrait jamais travailler pour moi...

dimanche 4 avril 2010

J'ai été cité sur le blog de sweet'n'salt

bon ok, je ne sais pas si c'est très intéressant pour vous, mais moi, ça me fait chaud au coeur.

Donc, voilà, je vous redonne le lien :

http://www.sweetnsalt.net/


Et dès que j'ai le temps, je vous raconte l'entretien de kiki...

lundi 29 mars 2010

Week end bricolage

Ce week end, mon père est venu m'aider pour "terminer" ma salle de bain.

Alors immédiatement, je fais une appartée en plusieurs points :

- Faites un appel d'offre sur Internet pour avoir l'avis de plusieurs entreprises,
- En faisant un appel d'offre, les artisans feront des devis GRATUIT et donc, vous n'avez pas à payer !
- Si un artisan vous envoi la facture d'un devis gratuit (j'ai eu le cas par la société "DOMBRICO 60", je balance, je m'en fous...) sachez que vous n'avez pas à payer ! Vous n'avez rien signé, il n'a pas d'engagement, et pire ! Sur le devis, c'est bien écrit que le devis est gratuit !!!
- Si cet enculé d'artisan (retenez bien : DOM BRICO 60 !) vous appelle et vous fait des menaces de contentieux tout en étant très très aggressif, envoyez le chier bien comme il faut avec formule de politesse au choix : "Monsieur, sachez que nous n'avons plus rien à nous dire," ou le plus direct et tout aussi explicite : "va te faire fist fucker")
- quand vous faites faire un devis, sachez d'avance ce que vous voulez : Ne commencez pas à dire : "ça, euh... je sais pas, on va voir après... ça aussi... euh... ça... ben, euh..." Parce que là, le mec va vous bouffer tout cru
- Ne pas vous la racontez, ne commencez pas à vous dire que c'est vous qui ferez ça, ça, et ça aussi, et puis aussi ça tiens... juste pour faire baisser le prix, parce que quand vous vous retrouverez devant le chantier à moitié fini, et que le mec vous dira avec un grand sourire : "Voilà ! J'ai fini !" Et bien vous aurez un grand grand moment de solitude et une curieuse sensation dans le bas du dos...

Donc, ce week end, moi et mon père avions pour mission d'installer une porte coulissante en verre (ne faite jamais cette connerie !) et un simple mur en placoplâtre.

A la reception de la porte, j'ai déjà senti que j'allais en chier. en effet, je me suis vite rendu compte que sans le rail ni les accroches, elle était déjà très prêt du plafond. Problème rapidement confirmé, il me manquait en effet 7 cm...

Comme je suis un dingue, la solution à vite été trouvée : Nous avons commencé à casser le plafond pour encastrer le rail dedans (là, j'aurais déjà du fuir en courant loin de cette maison et de cette endroit infernal ! Mais nannnnnnn !!!)

Nous étions donc comme deux braves en train de péter le lambris à la disqueuse lorsque celle-ci s'est mis à faire des étincelles (et s'est cassé deux dents) et là, SURPRISE ! il y avait un ma-gni-fi-que "fer en I" contre le lambris et donc là où je devais mettre le p*tain de rail de cette p*tain de porte.

Après nous être solidement engueulé l'un l'autre, engueulé mon gamin qui passait là, ma femme qui courait derrière, le froid, la pluie, les colis postaux, les files d'attente chez le chiropracteur et autres... (oui, on est prêt à engueuler tout et n'importe quoi quand on est énervé) nous avons donc décidé de mettre la porte non plus à droite, mais à gauche, tout en s'ajoutant les tâches de devoir couper le rail, et de couper un bardeau de bois suffisant qui sera entre le rail et la poutre la plus proche (là, vraiment j'aurais du fuir !)

Il nous à fallu samedi et dimanche pour faire tout ça, ainsi que poser le mur de placoplâtre, et faire un petit peu d'électricité dans le grenier pour mettre des disjoncteurs et surtout des prises de terre pour la salle de bain car oui, avant cela, il n'y avait pas de prises terre sur les appareils électriques dans la salle de bain... Suicidaire jusqu'au bout, oui, mais sans le savoir...

Ce petit post juste pour remercier profondément mes parents et mon épouse, car déjà qu'il faut du courage pour me supporter (oui, je suis un gros chieur, je le sais et j'assume) mais en plus là, devant cette montagne d'emmerdes, je suis très très pénible !

lundi 22 mars 2010

Je vais être papa... encore

c'est la nouvelle de la semaine. Dans neuf mois, je vais avoir un enfant. Pour vous recentrer (parce qu'il le faut, à voir vos mines déconfites...) C'est mon épouse qui est enceinte (j'en plusieurs dans le fond qui pousse un ouf de soulagement, ils n'auront pas à relire tout le blog en se demandant pourquoi ils avaient cru comprendre que je suis un mec...)

Je n'aurais jamais le courage de vous raconter la conception (non pas par vantardise, mais par timidité, j'en ai peu, mais là, je vais m'efforcer d'en avoir.) mais je vais surtout m'étendre sur les sentiments que j'éprouve actuellement.

Actuellement, ce que je ressens, est un très très grand... rien. en fait, j'éprouve des sentiments sur le fait que je ne ressente rien. C'est très dur à comprendre (et je me galère à l'expliquer, en fait, je me demande même pourquoi je me suis lancé la dedans et le regrette amèrement, mais bon, j'ai commencé, alors assumons jusqu'au bout.)

Lorsque je l'ai appris, je n'ai su dire qu'un pitoyable "ok" ce qui à mis en colère mon épouse. Elle a surtout été très inquiète, elle qui était si joyeuse, à me voir comme si je n'avais pas entendu, et m'a répété l'information plusieurs fois dans la journée pour être sur que je sois bien au courant de la chose. 

En fait, je n'ai pas de peur (sinon, je me serais barré en courant) je n'ai pas de colère (en colère pour quoi d'abord ?) je n'éprouve pas non plus de joie et là, c'est inquiétant. A la télé, au cinéma, l'annonce d'une grossesse se fait avec les violons, la musique qui va avec et un effet sépia sur l'objectif. Là pour le coup, il pleuvait, j'étais garé en double file et j'écoutais un sketch de Bénureau sur "Rires et chansons" Donc, pour le côté effet d'annonce, c'est raté.

Et maintenant ? Ca fait une semaine que je sais. Alors qu'est ce que je ressens ? Et bien, je ne réalise toujours pas. Je ne suis toujours pas dans le "Ouhlàlàlà Youpi !!!! Je vais avoir un bébé !!!" Et encore moins dans le "Vite, faisons nos bagages et barrons nous en pleine nuit par la fenêtre !"

En fait, je me pose surtout la question "Mais comment va réagir notre premier enfant ?" Et à partir de là, c'est le bordel. Parce que j'aime mon fils plus que tout, et lui, il le sait ce "p'tit con." Mais comment va-t-il réagir face à la concurrence ? Et moi, Est-ce que je vais donner autant d'amour au 2e qu'au 1er ? Est-ce que je ne vais pas trop délaissé le 1er ou le 2e ?

Bref, c'est le bordel dans ma tête, mais c'est un bordel cool, sans nervosité ni stress apparent. Et c'est d'ailleurs ce qui énerve Madame, qui elle, est au 7e ciel.

Oh et puis, puisqu'il faut mettre une photo qui colle avec l'événement :


vendredi 19 mars 2010

L'entretien individuel d'une fouine...




Des entretiens, c'est sympa, c'est là ou on découvre un peu plus les gens. Des timides demandent des augmentations, des gueulards deviennent des agneaux, bref, en général, les masques tombent.

Et là, aujourd'hui, c'était au tour de ma fouine...

Je me suis bien préparé comme il faut, j'ai préparé mes charges, mes réponses toutes faites, les éventuels questions qu'il pourrait me poser, mes pièges (je vous avez déjà dis que je suis un salaud ?) J'étais au taquet !!!

et puis...

Rien...

Reprenons convenablement, et ensemble le rôle d'un chef de cuisine selon wikipédia :

Pour ceux qui n'ont pas envi de cliquer, je résume ici :



"Le chef cuisinier a généralement pour tâches :
  • L’élaboration des menus, éventuellement la création de nouveaux plats.
  • La gestion des budgets d’approvisionnement en produits frais en fonction des perspectives de demande et de perte.
  • L’approvisionnement en produits de qualité qu’il va souvent lui même sélectionner chez des fournisseurs choisis et acheter dès l’ouverture desmarchés avant d’entrer en cuisine.
  • La supervision des cuisines, donne les instructions comme responsable de la préparation des plats.
  • L’encadrement du personnel de la cuisine d’un restaurant ou d’un service de restauration.
  • La surveillance de la qualité du travail de son équipe et de la satisfaction de ses clients.
  • La formation et la transmission de savoir aux apprentis et au personnel.
  • La gestion de la motivation et de l’épanouissement professionnel de son personnel.
  • Le respect des règles d’hygiène et des normes de qualité et de sécurité de travail."



Et maintenant, le déroulement de cet entretien :
Moi : "Allez-y, je vous écoute, racontez moi comment vous avez vécu cette année écoulée."
Fouine : "Ben... Tout va bien, j'aime mon métier, tout se passe bien"
M : "C'est tout ?"
F : "Oui..."
M : "Bon, moi, je vous reproche d'être incapable de faire baisser l'indice matière première. Je vous reproche de vous échapper de vos responsabilités sous le prétexte : "c'est pas moi, c'est lui." Je vous reproche de ne pas gérer l'équipe en mon absence, Je vous reproche d'acheter des produits trop cher en mon absence. Que répondez-vous ?"
F : "C'est vrai que l'indice baisse pas... Et c'est vrai que je ne suis pas assez sur le terrain..."
M : "Donc, voilà, maintenant, c'est moi qui vais faire les menus, les commandes, gérer les fournisseurs."
F : "Ok... Et moi ?"
M : "Vous, vous gérerez l'hygiène, et contrôlerez que tout le monde prend bien la température des produits.
F : "Ok, A si, j'ai un truc qui me plait pas trop..."
M : "Je vous écoute, je suis là pour ça !" (A cet instant, je pensais qu'il allait au moins s'énerver, ou tout du moins me dire un truc pour que MOI je m'énerve !)
F : "Ben... De temps en temps, vous êtes trop directif, et ça nous fait peur... Et sur le service, quand vous faites le service au chaud, et bien vous ne dites pas merci quand on vous apporte un plat..."
M : "Vous voulez aussi qu'on se roule des pelles dès que vous faites votre boulot ?" (J'avoue que j'ai été méchant là...)
F : "Non... Ben non... Mais bon... Après, Kiki boude..."
M : "Si kiki boude, qu'il vienne me voir. Je lui en parlerais à son entretien..."


Voilà...

En gros...

De 10h à 11h30, je l'ai mis mal à l'aise, il ne m'a jamais regardé dans les yeux, et il à toujours été d'accord avec moi. Je lui aurais demandé de passer sous le bureau, il l'aurait fait et m'aurait peut être dit merci après...

J'aurais presque préféré qu'il soit grognon...

mercredi 10 mars 2010

mardi 9 mars 2010

Et la culture musicale bordel !!!

Je suis énervé par la musique, le divertissement, les émissions de télé, tout ce qui est censé nous divertir...

Non, mais sérieusement, qu'est ce qui reste actuellement d'intéressant à la télé ? Qu'est ce qui est encore intéressant en musique ? Je pose une question toute simple, à vous de trouver une réponse, parce que pour moi, j'ai beau chercher, je ne trouve pas.


- Quelle musique vous à particulièrement marquée l'année dernière et va rester dans la mémoire collective pendant plusieurs années ?

vous voulez des exemples ?
Highway to hell (AC/DC)
Still loving you (Scorpion)
La bohème (Aznavour)
Billy Jean (M. Jackson)

Oui, comme vous l'avez noté, 1) j'ai une culture musicale essentiellement rock, mais pas que... 2) Si vous ne connaissez pas ces morceaux, vous pouvez mourir instantanément de dessèchement anal, je ne ferais rien pour vous, car vous ne pouvez pas être humain.

Mais là ? Actuellement ? Que reste-t-il ?

Beyoncé, elle nous inonde de tellement de trucs qu'on oublie très vite le précédent pour trouver que le suivant est déjà meilleur que celui qui passe... (en gros, on s'en fout de ses zic', on veut juste la voir secouer son gros cul sur ses clips... car oui, Beyonce à un gros cul, il fallait le dire, c'est dit, passons.)
Rihanna, euh... la petite soeur de Beyonce, ou tout du moins, une version light, c'est à dire sans le gros cul, sinon, c'est kifkif
Les trucs de télérealité, idem que les précédents, on trouve que ceux de l'année à venir seront déjà meilleurs que ceux de cette année... Au point qu'on fini par s'en foutre.
Johnny Hallyday, voilà, la blague est faite...
Un artiste français en dehors de Johnny... Ben... euh...
Un groupe français, ils vivent un peu, et disparaissent très vite, en gros, ils font un album où ils se lachent, puis doivent sortir un 2e et là, il faut soit faire ce que la maison de disque veut (de la soupe) soit ils font un truc à l'arrache (de la soupe) et font un bide, puis disparaissent...

Bref, voilà... La musique actuelle, c'est de la merde

lundi 8 mars 2010

les entretiens d'évaluations 2010 (1ère partie)

Ouhhhhhh làlà, il faut à tout prix que je raconte l'entretien que je viens de faire ce matin.

Aujourd'hui, c'était au tour de Lunatic de passer à la moulinette, et je m'attendais à un peu de bagarre.

Il n'en fut rien, mais alors rien du tout.

D'abord, lorsque je lui dis que c'est elle qui commence les hostilités et qu'elle me raconte ses impressions sur l'année écoulée, elle s'effondre en larme. Et là, je me suis retrouvé aussi con qu'on peut l'être lorsqu'un truc te pète entre les mains sans raison apparente.

Je pense que Lunatic n'est pas sous pression... Nonnnnn, c'est une cocotte minute prête à exploser !

Et alors là, elle s'est vider d'un coup. Pas physiquement dans le bureau, mais en parole. Elle m'a déballé presque tout ce qu'elle savait.

Elle m'a raconté toute les histoires de fauches, comment ils se tiennent tous les uns les autres par les couilles et que tout le monde ferme sa gueule parce qu'en gros, si il y en a un qui tombe, il balancera tout les autres. Et ma vision du service en a pris un sacré coup derrière les oreilles !!

Moi qui croyait que la Fouine était le plus pervers et que c'est lui qui les tenait, en fait, pas du tout, ils se tiennent tous, ils en croquent tous, et ils sont tous pourris...

Ma façon de voir les choses à bien changé, et je vais devoir, semble-t-il, devoir claquer plus fort...








vendredi 5 mars 2010

Fouine est gros con

Oui ! Fouine est un gros con.

Faisons un peu de théorie (là, je vois déjà ceux qui ont/avaient leur place réservée dans le fond de la classe commencer à s'endormir, ils ont tort !) 
- Prenons un gars qui travaille depuis 30 ans dans la même boite. ce mec à gravi tout les échelons, d'éplucheur de patates à chef de cuisine. Admettons que ce mec à réussi à monter en poussant gentiment ses rivaux vers la sortie en leurs sabotant le boulot. Bref, il arrive au poste de chef de cuisine, il aide au moins une fois chaque employés pour bien qu'ils se sentent redevables (notamment en construisant la maison du second de cuisine...) et leur file de temps en temps un peu de bouffe pour bien les tenir par les couilles.

Admettons maintenant qu'il se mette bien potes avec les télé-vendeuses des fournisseurs pour de temps en temps avoir un peu de gratuités, gratuités qu'il se mettra bien évidemment dans le coffre de sa bagnole. Bref ! il se retrouve avec une situation plus que confortable puisque si l'indice matière première (le nerf de la guerre en restauration) ne baisse pas ou augmente, c'est le patron qui trinque, et jamais lui (preuve : 3 patrons en 4 ans...)

Et là, c'est le drame pour lui. Lui qui se sentait intouchable, il cesse d'être délégué syndical (poussé par une fille aux dents plus longue) et ne fait plus partie du Comité d'Entreprise (grand messe des planqués.)

Deuxième drame pour lui, il passe sous les ordres d'un grand patron qui est plus intouchable que lui et qui est réputé pour mettre dehors tout ceux qui l'emmerde. 

Troisième drame pour lui (mais il vient juste de s'en rendre compte) Son supérieur hiérarchique devient : MOI...

Au début, il me flatte, fait de la vantardise, me lèche les bottes, est "force de proposition" (j'adore cette expression) en pensant que je ne vais rien voir et le laisser faire ses conneries. Je met doucement en place un contrôle matière première, il m'applaudi. Je lui confie la création des menus, la gestion des commandes, je lui installe un bureau et un pc dans mon bureau (afin essentiellement que je puisse le surveiller aussi...) et j'observe.

Mes conclusions :
- Il raconte toute les conneries possible aux autres employés pour leurs faire peur et pour qu'ils soient à sa botte
- Il pense me faire croire qu'il fait des économies en me proposant un menu pas cher par semaine. Hors, en mon absence ou le soir, il fait des "menus de gala" (magret de canard, saumon fumé, jambon de bayonne en veux tu en voilà...) au self. Pourquoi me demandez-vous ? Pour moi, il le fait pour que les clients l'apprécie, et surtout pour en embarquer plus de la moitié pour chez lui en fin de service !
- lorsque je lui annonce que l'indice ne baisse pas (et je fais très bien le mec paniqué ou inquiet...) il est aussi très inquiet et met la pression sur les autres employés (sans changer de méthode, il continue de piquer de la bouffe et de gaver les autres dans mon dos...)
- il me pique de la bouffe (vous l'aviez déjà noté ?)
- en son absence, il prépare les menus à l'avance, tout en prenant soin de ne pas mettre assez de marchandise pour que les autres se galèrent, qu'ils soient dans la galère et que les clients gueulent... en gros, sans lui, c'est la merde, pensent les clients.

Alors en sachant cela, que feriez-vous à ma place à part lui retirer les commandes et les menus, et surtout bien communiquer auprès des autres employés pour le discréditer, lui retirer son influence et l'isoler.

Le plus important est de lui mettre la pression, lui faire peur sans cesse et le mettre en danger. Comme ça, il ralentira ses "petites affaires" et si il continue, il fera peut être un jour l'erreur fatale !